Obligé de se recycler ?

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Le 17 septembre 2020, je devais présenter une animation de mots croisés à la Roche-sur-Foron, lors de l’arrivée du Tour de France dans la ville de foire de la Haute-Savoie. En prévision : une grille inédite de 600 cases autour du cyclisme et trois de 100 cases liées au patrimoine de la cité-étape de la grande boucle.

Mais la nouvelle est tombée : il n’y aura pas de jeux de votre serviteur pour les cruciverbistes et le grand public en attente des coureurs venus du plateau des Glières. Décision du préfet à l’examen des festivités programmés par la collectivité rochoise, motivée certainement par la crainte d’une diffusion du Covid-19 lors des séances de résolution collective autour des panneaux Eskimos. Je le dis depuis longtemps et le représentant de l’État dans mon département vient de le confirmer : les mots croisés, ce peut être contagieux !

À même cause, mêmes effets. En août, ma présence au Salon du Livre de Montagne — lui aussi chamboulé —  à Passy avait dû être annulée. Cet automne, le festival « Les Fabuleux Cruciverbistes » était de mes projets, mais il a fallu y renoncer, la jauge de la salle de la rue du Château étant de 36 personnes, soit au-dessous l’affluence habituelle à cette rencontre dans la patrie de Jean de La Fontaine. Ce rendez-vous a été différé au printemps 2021, si le contexte le permet.

Une éclaircie en ces temps de grisaille. L’avant-dernier week-end d’août, j’ai eu la chance de pouvoir intervenir à Montreux : sous le marché couvert, mais ouvert de la ville de la Riviera lémanique, le samedi ; à l’hôtel Helvétie, lors du vernissage devant un parterre d’invités disposés à distances respectables et respectées, le dimanche. Comme quoi ce qui n’a pas été possible en France, l’a été en Suisse avec toutes les précautions nécessaires.

Très sérieusement, ces faits montrent combien l’activité d’Eskimos et ses concepts de rencontres publiques, se trouvent aujourd’hui indirectement fragilisés par la crise du coronavirus. À défaut de croiser les mots, il convient désormais de croiser les doigts, pour que la situation s’améliore. Car il ne faudrait quand même pas que l’invité éconduit du Tour de France soit contraint de… se recycler !

 

 
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